Voilà ce que nous craignions. Ça commence déjà. Enfin c’était évident même et il n’y a que notre grand manitou de la santé qui semble l’ignorer et à s’entêter ainsi.
Mais dites-moi, que nous ont donnés ces innombrables experts disséminés un peu partout dans les Ministères et qui touchent leurs salaires en entier rubis sur ongle ? Je ne comprends plus rien.
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https://www.tvanouvelles.ca/2020/05/12/36-services-de-garde-durgence-touches-par-une-eclosion
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https://www.tvanouvelles.ca/2020/05/11/fermeture-dun-service-de-garde-durgence-de-montreal-apres-deux-cas-de-covid-19
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https://www.lapresse.ca/covid-19/202005/11/01-5273082-legault-inquiet-de-la-situation-a-montreal.php
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1701854/deconfinement-region-metropolitaine-cmm-gouvernement-legault-coronavirus
Et c’est maintenant que l’on s’inquiète pour Montréal ? N’ont-ils rien vu venir encore ? N’ont-ils pas senti que quelque chose ne tournait pas rond ? Que la ville sombrait son infection ? Que le virus est en train de prendre des quartiers ? Même le fédéral s’étonnait de voir Montréal glisser vers le chaos. Montréal, poumon, cœur etc… de l’économie, de l’industrie etc... de la province se tordait de douleur et tout ce qu'on trouve à faire c'est l'inviter à sortir ?! Elles sont où la conscience et la sagesse dans ce geste du moins insolite ?
Mais ce qui est sûr c’est que nous ne sommes pas protégés. Et pour l’être, il ne faut plus compter sur les promesses que l’on nous fait. De toutes manières beaucoup de promesses se sont révélées être fausses.
- Où est le reliquat par rapport au 70% des deux semaines entre le 16 et 27 mars ? Normalement tout le monde aurait dû toucher 100% des places au permis et non une moyenne d’occupation. Encore une parole non tenue.
- Où est le paiement des 6 éducatrices qui ont travaillé entre le 30 mars et le 3 avril ?
Pendant ce temps-là, les CPE, dont la plupart est restée vide et inoccupée, continuaient à se faire payer sans souci.
En plein crise, moment où le Ministère devait faire preuve de solidarité avec tous les services, il a choisi son camp, préférant gâter ses bibelots et laisser crever la plèbe que nous sommes à ses yeux.
Maintenant que tout est su et que tout est vu, en plus du manque de crédibilité, que faut-il attendre encore ? Je ne pense pas que les prochains jours cela s’améliorera. Plus nous avançons dans la crise plus l’inquiétude nous gagne et le sentiment d’être laissés pour compte s’affirme et nous rend de plus en plus anxieux quant à notre avenir ou plutôt à notre "revenir". Rien dans toute cette politique provinciale ne nous rassure. C’est absolument injuste et insupportable.
S’il est vrai qu’une entreprise qui ne peut voir au-delà d’une année est une entreprise vouée à l’échec et à la fermeture, alors qu’en est-il de celle qui ne peut voir même pas au-delà de quelques jours ? Les GNS qui se développent selon un modèle darwinien, se trouvent affaiblies par l’interventionnisme étatique en faveur des CPE et GS.
J’ai entendu une réponse ces jours-ci de la part du Ministre à un propriétaire de garderie où le Ministre lui signifiait clairement que les garderies privées non subventionnées ont ouvert à leurs risques et périls sous entendant ainsi que “peu importe ce qui vous arrive, vous devriez l’avoir prévu dans vos calculs et vos plans”.
Combien de Ministres n’ont cessé de nous marteler cette réponse à tout va, sans prendre la peine de réfléchir un seul instant aux conséquences d’une telle allégation. Au fait avant d’avoir un permis, une GNS doit fournir tous les justificatifs des points de vue qualité, pertinence, faisabilité etc… Mais le gouvernement n’en tient pas compte après. En effet c’est le gouvernement qui viendra modifier la configuration initiale du terrain en introduisant des CPE et garderies subventionnées et ainsi fausser tous les plans de la GNS. Pire, il financera les CPE et GS et les favorisera aux yeux de la clientèle de la zone d’implantation ciblée par les plans de la GNS. S’ajoute à ça l’effet pervers du guichet unique qui lui, va finir par diriger toute la clientèle vers les CPE et GNS. Résultat, la GNS s’appauvrira et sera désertée par ses éducatrices et sa clientèle.
Pourtant la solution est simple; financer la GNS en place et ainsi respecter l’existant sans créer de perturbation au milieu. Mais aucun Ministre n’acceptera une telle solution. Dès qu’il occupe son poste, certains se presseront pour lui prodiguer les bonnes manières et les usages coutumiers. Et c’est ainsi que plusieurs Ministres se sont succédé sans que leur phénotype n’échappe à cette adaptation nécessaire.
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